TableCorner

TableCorner, la plateforme pour coworker cosy !

Les espaces de coworking pullulent à chaque coin de rue mais comment faire de ces lieux des espaces intimistes où les freelances et autres remote workers se sentent bien ? TableCorner a eu une super idée en ouvrant une plateforme de coworking à domicile : aller en session chez l’habitant ou accueillir en tant qu’hôte d’autres coworkers ? Tout est possible pour passer une belle journée de coworking dans des espaces authentiques et cosy ! On est hyper contents de retrouver Eliot qui nous raconte comment l’aventure a débuté…

Travailler ensemble, c’est chaleureux !

Hubl : Salut Eliot, l’aventure TableCorner, ça a commencé comment ?

Eliot Boutantin : De mon côté, j’ai passé trois ans et demi en agence data marketing, j’étais plutôt sur la partie conseil. J’avais envie de me mettre à mon compte tout en restant dans mon domaine. En tant qu’indé, je voulais aussi garder le lien avec les gens, poursuivre les échanges, alors j’ai commencé à monter une plateforme tout seul, et c’est à ce moment-là que j’ai rencontré Pierre et Thomas qui avaient déjà créé TableCorner juste après leurs études. Après une session de coworking à domicile, on a décidé de s’associer et de poursuivre l’aventure ensemble. Le gros plus, c’est que nous sommes ultra complémentaires. Pierre s’occupe de la com’ et du marketing, il a aussi designé tout le site. Thomas, c’est notre référent sur la partie technique, il développe tout ce que nous faisons. Et je viens un peu au milieu et j’essaie de faire le liant entre le technique d’un côté et le marketing de l’autre. Mais globalement on aime bien avancer ensemble sur les sujets.

Personne n’aurait vraiment pu prédire les confinements mais on savait que le projet se révélerait encore plus pertinent après ça. Certes, c’était compliqué de trouver des gens engagés pendant cette période mais ce qui aurait pu mettre dix ans a finalement pris deux ans avec le coup d’accélérateur produit par l’effet covid : le télétravail est désormais admis dans la plupart des entreprises au moins deux jours par semaine, le nombre de freelances augmente chaque année… Tous ces éléments jouent en la faveur de notre projet !

(H) : Qu’est-ce qui vous a poussé, Thomas, Pierre et toi, à créer TableCorner ?

(EB) : Honnêtement, on n’est pas des grands fans des coworking classiques à la base. Souvent sur Paris, tu vas faire trente minutes de métro pour passer la journée dans des grands bureaux super design mais où les gens ne se parlent pas beaucoup. On s’est dit qu’on voulait proposer une nouvelle expérience de coworking : plus pratique, plus authentique, et proche de l’endroit où l’on habite. Et plus sympa qu’un open-space, parce que dans un espace à taille humaine tu peux rencontrer un maximum de profils atypiques et passionnés. On ne voulait pas être un annuaire d’espaces de coworking, certains confrères le font déjà très bien !

(H) : Que proposez-vous chez TableCorner ?

(EB) : On a développé un outil simple pour ne plus télétravailler tout seul et trouver des bureaux cosy près de chez soi. La plateforme facilite la rencontre en toute sérénité avec des coworkers passionnés. Et c’est une solution largement plus économique que ce qui peut exister aujourd’hui. On peut même devenir hôte et ça devient aussi un moyen sympa d’arrondir les fins de mois. 

Bref, TableCorner, c’est la plateforme qui met en relation les télétravailleurs d’un jour et les freelances de toujours pour coworker à domicile. Tout le monde peut s’inscrire pour soit participer à des sessions de coworking, soit en accueillir.

On diffère de la plateforme Cowop, qui permet surtout aux gens de se rencontrer dans des espaces de coworking déjà existants et qui propose aussi des sessions orientées sur une thématique particulière…

Partager son quotidien, c’est réjouissant !

(H) : De quelle manière est accueilli TableCorner par les freelances ? Qui sont-ils ?

(EB) : Franchement, super bien ! Dans l’ensemble tout le monde trouve le projet top, frais, original et dans l’ère du temps. On a l’impression que l’on répond à un vrai manque. Après la plus grosse difficulté que l’on rencontre, c’est que nous sommes comme une marketplace, et de fait, c’est à nous de trouver l’équilibre entre l’offre et la demande.

On a des hôtes qui commencent à s’inscrire un peu partout en France. Même si la majorité est encore sur Paris. Les premières sessions qui ont eu lieu avec des freelances se sont bien passées. Ils ont tous apprécié le côté décomplexé et vachement humain d’une session TableCorner. Et à chaque fois on a eu plein de retours pour rendre l’expérience encore meilleure. 

Aujourd’hui les hôtes ont 100 % la main sur leurs plannings et on aimerait garder ce mode de fonctionnement. Lorsqu’un membre a envie de créer une session, il nous prévient, on crée l’évent à la volée ! Après pour remplir les sessions, il faut viser juste : au bon moment, au bon endroit ! Pour cela, le bouche-à-oreille fonctionne bien ! On a aussi des hôtes qui ne veulent pas du tout de notre aide pour communiquer sur la session, chacun est libre de faire comme il l’entend, TableCorner, c’est un peu à la carte ! On a senti un vrai engouement lorsqu’on a lancé la partie payante : le principe est simple, les personnes qui accueillent touchent des sous de chaque coworker présent à la session.

Les freelances à qui l’on s’adresse sont vraiment dans l’archétype du freelance… Ce sont généralement des freelances confirmés, la majorité provient du digital au sens large (consultants, chefs de projets, graphistes, designers, développeurs), on a beaucoup moins, voire pas du tout de freelances en finance, comptabilité, gestion… On réfléchit à ouvrir des sessions à d’autres typologies de workers, par exemple des étudiants, des retraités, d’autres groupes de personnes qui chercheraient un espace chaleureux et sympa pour travailler !

S’entraider et partager des outils de travail, c’est valorisant !

(H) : Que penses-tu de ce que propose Hubl ? Pourquoi avez-vous décidé de devenir partenaires ?

On s’est retrouvés un jour à la Felicità pour coworker avec Cyril et Alex et je dois dire que le courant est bien passé. On a pas mal échangé sur le futur du travail, c’était assez logique d’imaginer une collaboration, la synergie entre nos activités est évidente ! On est évidemment en phase avec ce qui est fait chez Hubl ! Ce réseau repose sur le partage, la bienveillance et la confiance. C’est ce qui nous définit aussi ! Et on trouve vraiment cool que les freelances qui se partagent des missions puissent aussi partager une journée de coworking. Parce que c’est la continuité logique de ce que Hubl a construit. On pense aussi que la confiance est ultra importante dans le métier de Hubl. Et que lorsqu’un freelance donne une opportunité sur un de ses propres clients à un autre freelance, il veut que ça se passe au mieux. Rencontrer en vrai une personne, échanger avec elle et partager sur son expérience est le meilleur moyen de savoir si on fait le bon choix. En cela, nous on est là pour créer les bonnes rencontres et on serait ravis que demain nos coworkers se partagent des missions entre eux grâce à Hubl.

On pense que les membres de Hubl sont dans la même optique que nous. Qu’ils se disent que toutes les rencontres peuvent leur être profitables autant d’un point de vue humain que pour le business qu’ils portent. Et justement on pense que le faire de cette manière rendrait le business un peu plus humain. 😉 On rassemble les freelances et les indépendants parce qu’on est convaincu de la même chose : « A plus c’est mieux ! » pour reprendre les mots de Cyril. 

On le sait, on est des outsiders sur le BIG marché du coworking… Mais ce n’est pas pour ça qu’on va se priver de le révolutionner ! Ce partenariat, c’est l’occasion pour nous de faire connaître TableCorner auprès d’une communauté qui compte le plus à nos yeux. Les freelances ont peut-être l’habitude de coworker mais pas sous ce format. On veut qu’ils testent, et qu’ils nous disent comment on peut rendre le service encore meilleur, et surtout qu’ils kiffent !

De manière très concrète, on a déjà eu l’occasion de se mettre en avant les uns les autres sur les réseaux sociaux, tous les acteurs #FutureOfWork doivent aller vers ça, on est plus forts ensemble, et ça fait plaisir de mettre en avant les projets qu’on aime. Sur du long terme, on cherche à implémenter Hubl, on va créer un job board au sein de nos propres canaux, et l’idée c’est que les gens puissent à la fois partager des sessions de coworking et des missions.

(H) : Pour rebondir sur le #FutureOfWork, comment tu vois l’avenir des freelances ? 

(EB) : À court terme, en observant ce qui se passe, il y a deux fois plus de freelances qu’il y a dix ans1, on sent une véritable prise de conscience de la part des gens qui aspirent à une autre quotidien et gagner en liberté. Ce phénomène a un vrai effet boule de neige.

On rejoint aussi le point de vue de Samuel Durand qui a réalisé deux documentaires sur le #FutureOfWork et qui montre qu’être freelance, au-delà d’un statut de travail, c’est surtout un nouveau mode de vie. Donc on pense que l’avenir des freelances est radieux. Dans le sens où il y a de plus en plus de gens qui se lancent et qui apprécient ce nouveau mode de vie. Et où le monde de l’entreprise est en train de comprendre que c’est une brique qu’il ne peut plus ignorer s’il ne veut pas louper des talents. On va voir germer de plus en plus de profils intermédiaires, beaucoup de gens qui seront entre les deux : à la recherche de la sécurité (de ce que procurait un CDI), et de la liberté (que propose le statut de freelance). Hubl et TableCorner sont pertinents sur ces deux tableaux dans les années à venir !

TableCorner, une vraie famille !

Entretien réalisé à Paris en avril 2022.

  1. source : étude Le Freelancing en France par Datastorm, groupe ENSAI-ENSAE

Cet article a 3 commentaires

  1. Eliot

    Merci à toute l’équipe Hubl ! C’est super de pouvoir échanger avec vous sur le #FutureOfWork !

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